Le Dopage dans le sport

Publié le par Pierre

La definition du Dopage

On a longtemps utilisé le terme anglosaxon "doping", avant que le le Comité du langage scientifique n'impose un terme plus français en 1958.

La définition du dopage n'est pas aussi évidente qu'il y paraît. Quelques exemples permettent de s'en convaincre :

  • la consommation de stimulants comme le café, le thé, la feuille de coca, etc. est une tradition générale chez les humains, justement en raison de l'amélioration des capacités.
  • la consommation de vitamines, de nourritures riches, de boissons étudiées a un effet direct sur la performance.
  • le simple entraînement sportif est bien un artifice visant à une meilleure performance.

Les instances sportives, et plus tard les législateurs dans certains pays, ont donc dû établir des listes de produits et de techniques médicales interdites. D'une manière générale on peut distinguer plusieurs facteurs qui contribuent à classer une substance ou technique dans la catégorie du dopage :

  • le premier est la notion de « triche » : le sportif dopé utilise des méthodes auxquelles d'autres n'ont pas accès. Le résultat de la compétition est donc faussé, ce qui va à l'encontre de l'image courante du sport, une compétition à armes égales où « le meilleur gagne ».
  • le second est la notion d'intégrité physique : le sportif dopé utilise des produits dangereux, souvent d'ailleurs classés comme stupéfiants. Il s'agit alors de protéger le sportif, qui bien souvent est prêt à prendre des risques inconsidérés, ou peut être mal informé par son entourage sur ces risques. Les produits dopants ont souvent un effet dégénérescent sur des organes comme le coeur, ce dernier doit travailler plus et donc se fatigue plus vite

Ces critères permettent la constitution d'une liste de substances interdites référencées par le code mondial antidopage qui fait maintenant autorité dans tous les pays.

Au sens strict, le dopage consiste donc à consommer un produit présent sur cette liste (ou bien une substance apparentée). Dans un sens plus large, on parlera de conduite dopante lorsque l'on consomme un produit dans le but d'améliorer ses performances même si ce produit ne fait pas partie de la liste des produits dopants (exemple: la créatine).

 

Historique

Le dopage est une pratique très ancienne. Le premier cas moderne avéré remonte à 1865 : des nageurs à Amsterdam. À la même époque, le vin Mariani, en France, était conseillé aux sportifs. Il était « aromatisé » avec des feuilles de coca…Le premier mort à cause du dopage le fut en 1885.

On considère que le dopage s'est professionnalisé et généralisé dans certains sports à la fin des années 1950 et au début des années 1960 avec l'arrivée des sympathicomimétiques, de produits à activité hormonale comme l'hormone de croissance, ou des corticoïdes. Sur l'épreuve d'athlétisme du 100 mètres, dans les années 60, les performances connaissent un bond avant de se stabiliser dans les années 70-80. Mais les performances redécollent à partir des années 1980, soit au moment où l'EPO et de nouvelles hormones, anabolisants et produits masquants indétectables sont mis sur le marché.

Suite au décès de Knud Enemark Jensen aux JO de Rome en 1960, la fédération internationale de cyclisme effectua des contrôles officieux sur les cyclistes sélectionnés aux Jeux de Tokyo en 1964. Ces résultats ne furent jamais divulgués mais, à Mexico, lors des Jeux Olympiques d'été de 1968 le CIO officialise les contrôles anti-dopage et oblige les femmes à se soumettre à des tests de féminité. Pour éviter les contrôles positifs aux JO de Montréal, les Soviétiques installent sur le Saint-Laurent, un bateau laboratoire, dont l'objectif était de vérifier les échantillons d'urine des sportifs soviétiques avant de les engager dans les compétitions. Il faudra attendre 1989, pour que le CIO mette en place les contrôles inopinés. Le faible pourcentage de sportifs contrôlés positifs montre les limites des contrôles et la possibilité d'utiliser des produits masquants. Les hormones de croissance ne sont détectées que depuis 2004.

En 1998, un scandale (affaire Festina) éclabousse le Tour de France. Le soigneur de l'équipe cycliste Festina Willy Voet, à laquelle appartient Richard Virenque est interpellé à la frontière en possession de 500 doses de produits dopants et stupéfiants dont 235 ampoules d'EPO. Bruno Roussel, directeur sportif de l'équipe, avoue l'existence d'une « gestion concertée de l'approvisionnement des coureurs en produits dopants ». Le grand public découvre alors l'étendue de ces pratiques dopantes. Dans la publication des recherches (2000) menées sur les échantillons d'urine congelés des coureurs du Tour de France 1998, le laboratoire national de dépistage du dopage estime qu'« il est hautement vraisemblable que nous pourrions retrouver les traces d'une prise d'EPO sur un nombre élevé des 102 échantillons, peut-être même sur tous ». Suite à cette affaire, les contrôles sont renforcés et la France se dote d'une loi anti-dopage plus contraignante.

Plusieurs affaires de dopage suivront notamment en Italie avec le Giro 2001, le procès de la Juventus, le procès du docteur Michele Ferrari (conseiller médical et ami de Lance Armstrong) ou l'affaire des veuves du Calcio et aux États-Unis avec l'affaire Balco (voir Tim Montgomery).

Il est maintenant quasiment prouvé (2005) que Lance Armstrong était sous EPO en 1999 (étude rétrospective d'urines).[1]

Aujourd'hui, associé aux contrôles inopinés, le suivi longitudinal des sportifs semble être l'arme la plus efficace pour lutter contre le dopage et ses pratiques masquantes, puisqu'il permet non plus de détecter les produits dopants, mais une modification anormale de la physiologie du sportif.

 

Dopage d'état

Après la chute du mur de Berlin et l'ouverture des archives de la Stasi, on découvre que la RDA (République démocratique allemande) avait mis au point un vaste programme de dopage de ses sportifs. Les injections de testostérone et d'anabolisants étaient une pratique courante, voire systématique, y compris chez des enfants.

Suite à l'affaire de blanchiment de contrôles positifs par la fédération américaine d'athlétisme révélée par le cas de Jerome Young en 2003, le comité olympique américain a reconnu en 2003 que, depuis les années 80, 24 athlètes ont gagné des médailles olympiques après un contrôle positif laissé sans suite. Il faut y ajouter les neuf contrôles positifs mystérieusement disparus lors des Jeux Olympiques d'été de 1984 à Los Angeles.

Dans les années 1990, les résultats des Chinois en natation surprennent. Une trentaine de nageurs chinois furent contrôlés positifs. La découverte, le 8 janvier 1998, par les douanes australiennes de somatotropine (hormone de croissance indétectable) dans les bagages de la nageuse Yuan Yuan renforce les doutes sur un possible nouveau dopage d'État en Chine.

 

Les produits et techniques dopantes par effet recherché

Les pratiques dopantes sont généralement complémentaires et associées les unes aux autres augmentant par la même occasion les risques et les inconnues quant aux effets à long terme du dopage sur la santé.

 

Pour modifier la morphologie
  • Les hormones de croissance permettent de jouer sur la morphologie du sportif dans les disciplines où la taille est déterminante (basket-ball et volley-ball pour les sportifs de grande taille et cyclisme et haltérophilie pour ceux de petite taille). En RDA l'hormone de croissance était administrée très tôt dans la formation du sportif (à l'âge de 14 ans dans le cas de Petra Schneider, médaillée d'or du 400 m 4 nages en 1980).

 

Pour augmenter la force et la puissance musculaire

L'intérêt d'une masse musculaire plus importante semble évident : la puissance du sportif sera plus grande, ainsi que dans une certaine mesure sa résistance à l'effort.

Familles de produits permettant d'augmenter la masse musculaire :

Elle n'est pas considérée comme un produit dopant, elle n'est pas interdite par les fédérations sportives, et est en vente libre dans les principaux pays européens, ainsi qu'aux USA. Elle augmente la force musculaire de manière temporaire. Elle n'est pas stockée par les tissus musculaires et ne favorise donc pas l'augmentation de la masse musculaire. Souvent mise en avant par les sportifs elle s'avère être un « masquant médiatique » bien pratique pour dissimuler une prise d'anabolisants et justifier une augmentation suspecte de masse musculaire.

  • La combinaison de trois acides aminés (méthionine, arginine, glycine).
  • Les hormones de croissances permettent d'optimiser le rapport poids/puissance musculaire en fonction des disciplines sportives. Par exemple, un cycliste cherche à limiter sa prise de poids lors de prises répétés d'hormones de croissance.
  • La grossesse a même été une méthode utilisée par les gymnastes soviétiques pour bénéficier du climat hormonal du début de grossesse. Ces jeunes gymnastes subissaient une IVG après l'épreuve.

 

Pour améliorer l'oxygénation 
Le salbutamol est très utilisé dans tous les sports : environ 70 % des sportifs des JO de Lillehammer, en 1994, avaient un certificat médical qui les autorisait à prendre ce médicament afin de soigner leur asthme [2] et [3] (de même que 87 % des sprinteurs aux JO d’Atlanta, alors qu’il n’y a que 2,7 % d’asthmatiques dans la population globale) ; on retrouve les mêmes proportions dans de nombreux autres sports, dont le cyclisme. Elle permet d'améliorer le passage de l'oxygène dans le sang, et donc d'en apporter plus aux muscles.
  • Le stage en altitude permet d'accroître le nombre de globules rouges dans le sang et, par conséquent, assure une meilleure oxygénation. Toutefois, cet effet bénéfique est perdu rapidement au retour à une altitude normale. Il est possible de prélever du sang au cours du séjour en altitude ou d'une cure d'EPO. Le sang est stocké jusqu'au déroulement des épreuves sportives. À ce moment là, il est transfusé au sportif pour qu'il bénéficie à nouveau de l'avantage d'un plus grand nombre de globules rouges dans le sang. Une autre technique consiste à placer le sportif dans un caisson hypobare pour recréer artificiellement les conditions d'altitude et stimuler ainsi la production de globules rouges.
  • EPO : l'érythropoïétine est une hormone naturelle stimulant la production de globules rouges, produite par les reins. L'effet d'augmentation du nombre d'hématies se mesurer par une élévation du taux d'hémoglobine et du taux d'hématocrite dans le sang. Plus de transporteur d'oxygène permet d'augmenter l'apport en O2 aux tissus. L'inconvénient réside dans l'augmentation outrancière de l'hématocrite, pouvant provoquer des complications cardiovasculaires. Il a été intensivement utilisé dans le cyclisme - et probablement l'ensemble des sports d'endurance - dans les années 90.
  • PFC (perfluocarbone) est un transporteur d'oxygène qui n'augmente pas le taux d'hématocrite mais ce produit est très dangereux. Il a pourtant été utilisé par l'Équipe Festina.
  • L'hémoglobine animale modifiée commercialisée depuis 1998, n'augmente pas non plus le taux d'hématocrite et présente l'avantage de fonctionner dès l'absorption sans augmenter la viscosité du sang. Cela ne diminue pas pour autant les risques d'oedèmes pulmonaires ou cérébraux et d'hémorragies graves.
  • La transfusion homologue consiste à transfuser le sang d'un donneur au groupe sanguin et rhésus compatibles. Cette méthode est facilement détectable.[1]
  • La transfusion autologue est basé sur le même principe que la transfusion homologue, mais utilise le sang de la personne dopée qui a été préalablement retiré et congelé en vue de son stockage. Il n'existe en 2007 pas de méthode de test permettant de déceler le dopage. Le sang stocké nécessite un appareillage très lourd car il faut passer le sang dans une centrifugeuse afin d'éliminer le sérum du sang exploitable.

 

Pour accroître la concentration

Amphétamines, alcool, béta-bloquants sont utilisés pour vaincre le stress de la compétition ou augmenter la concentration du sportif.

 

Pour se dépasser
  • C'est dans la classe des narcotiques que l'on trouve les produits pour oublier la douleur, certains produits comme l'héroïne faisaient partie du « pot belge ».

Les substances interdites les plus connues sont l'héroïne, la morphine et la méthadone.

 

Pour maîtriser le rythme veille-sommeil

L'usage militaire des amphétamines est bien connu, mais cet usage peut aussi être utile dans les disciplines demandant un important maintien de vigilance (Paris-Dakar, course de voile en solitaire…). Ils peuvent être associés aux benzodiazépines pour faciliter le sommeil après l'épreuve.

 

Pour perdre du poids

Les diurétiques permettent de perdre rapidement du poids par l'urine. Cela est très utile dans les sports où rentre en compte les catégories de poids comme la boxe ou lorsque celui-ci est un handicap (aviron, équitation). Les diurétiques sont également de très bons masquants : ils permettent de diminuer la concentration des produits dopants détectés dans les urines. Mais leur usage n'est pas sans risque : problèmes cardiaques, rénaux, déshydratation, crampes…

 

Produits masquants

La Ventoline ® (salbutamol), outre ses vertus dopantes, masque les amphétamines.

Le probénécide, utilisé en thérapeutique comme urico-éliminateur, favorise l'élimination de nombreuses substances. Certains grands champions cyclistes (Pedro Delgado, leader du tour de France en 1988) échappèrent à la sanction, car ce produit n'était pas interdit par leur fédération.

De plus, le Propecia, sert également à masquer la prise de stéroïdes. Cependant, sa véritable utilité est d'empêcher la chute de cheveux causée par la calvitie. Il a été prouvé que le gardien de but de la LNH (hockey), José Théodore, en prenait. Il avait cependant une autorisation d'un médecin et de la ligue.

 

Autres

Certaines drogues sont également considérées d'un point de vue légal comme des produits dopant même si les bénéfices sur les capacités physiques sont nuls. C'est ainsi que certains sportifs sont positifs au contrôle antidopage après avoir fumé du cannabis. Même si la consommation en est interdite aux sportifs pour des raisons morales, leur effet relaxant peut, dans une certaine mesure, être dopant.

 

Conséquences sur la santé

Le dopage met en danger la santé du dopé. Plusieurs coureurs cyclistes qui ont avoué avoir pris de l'EPO, ont raconté que leur soigneur les réveillait la nuit pour leur faire faire de l'exercice. L'objectif est d'éviter un arrêt cardiaque à cause d'un effet secondaire du produit dopant. En effet, l'amélioration de l'oxygénation des muscles s'obtient grâce à une augmentation du nombre des globules rouges, ce qui épaissit le sang. Quand le cœur, au repos, ralentit, le sang devient de moins en moins fluide, et peut arrêter le cœur.

Dans son ouvrage le dopage en question, Jean-François Bourg indique que l'espérance de vie d'un joueur professionnel de football américain ne dépassait pas 55 ans dans les années 1990. Selon le docteur Jean-Pierre de Mondenard, qui a étudié les dossiers médicaux des participants du tour de France depuis 1947, pour les coureurs le risque de décès cardiaque avant 45 ans est cinq fois supérieur à la moyenne.

Le boxeur Bob Hazelton a dû se faire amputer des deux jambes.

Voir l'article détaillé Conséquences du dopage sur la santé

 

Quelques cas de sportifs morts prématurément

Pour certains, le dopage est avéré, et a même causé directement la mort, ce qui ne signifie pas pour autant que tous étaient dopés.

 

 

Cyclisme
  • 1967 : Tom Simpson décède pendant une étape du Tour de France, suite à l'absorption massive d'amphétamines.
  • 1967 : Jacques Anquetil refuse de se soumettre à un contrôle antidopage à la suite de son record de l'heure. Celui-ci ne sera pas homologué.
  • 1975 : le multiple champion du monde de cyclocross, Eric de Vlaeminck, est interné dans un service psychiatrique, sans doute victime des produits dopants consommés durant sa carrière.
  • 1978 : le belge Michel Pollentier, vainqueur à L'Alpe d'Huez, est exclu du Tour de France pour avoir tenté de dissimuler son dopage.
  • 1988 : Pedro Delgado, leader du Tour de France, est déclaré positif au probénécide, un produit masquant permettant de dissimuler la prise de stéroïdes anabolisants. Le coureur parvient à ne pas être exclu et gagne le Tour.
  • 1996 : Bjarne Riis, vainqueur, reconnaît en 2007 s'être dopé pendant la période concernée. Erik Zabel a également reconnu un dopage à l'EPO.
  • 1998 : l'affaire Festina pousse l'équipe de Richard Virenque à quitter le Tour de France.
  • 1999 : Marco Pantani est exclu du tour d’Italie à la veille de l'arrivée, suite à un contrôle sanguin montrant un taux d’hématocrite très supérieur à la limite autorisée de 50%. En 2001, le dopage le rattrape encore. Il est suspendu 6 mois pour avoir détenu dans sa chambre une seringue d'insuline pendant le Tour d'Italie
  • 1999 : Lance Armstrong est contrôlé positif aux corticoïdes. Il présente un certificat médical antidaté pour échapper aux sanctions.
  • 2002 : l'épouse du coureur classé troisième à l'issue du Tour de France 2002, la Lituanienne Edita Rumsas, est prise par les douanes françaises avec un coffre plein de produits dopants. L'affaire Rumsas est jugée en France en novembre 2005 (ce même coureur, qui nie tout dopage au tour de France, sera contrôlé positif au tour d'Italie).
  • 2004 : l'affaire Cofidis révèle une nouvelle fois un dopage organisé au sein d'une équipe professionnelle. Cette affaire implique notamment Philippe Gaumont.
  • 2004 : lors des Jeux Olympiques d'Athènes puis lors du Tour d'Espagne, Tyler Hamilton est le premier cycliste contrôlé positif pour transfusion sanguine.
  • 2005 : Le Laboratoire de Châtenay-Malabry découvre que Lance Armstrong était dopé à l'EPO lors de sa première victoire dans le Tour de France 1999. Aucune contre-expertise n'ayant pu être menée, l'Américain conserve son titre. Notons que les 4 premiers du tour 2005, plus le 9e ont été impliqués de près ou de loin dans des affaires de dopage à un moment ou à un autre : les 2, 3 et 4es dans l'affaire Puerto, et le 9e dans le Tour 2006.
  • 2005 : Roberto Heras, quadruple vainqueur du Tour d'Espagne, est contrôlé positif lors de la 20ème étape de la Vuelta.
  • 2006 : En juin, la police espagnole a arrêté cinq personnes dont le directeur sportif de l'équipe cycliste Liberty Seguros pour participation à un vaste réseau de dopage concernant de nombreuses équipes et de nombreux cyclistes en vue (voir Affaire Puerto). Plusieurs sérieux prétendants au Tour de France 2006 dont Ivan Basso et Jan Ullrich ont été forcés de se retirer. On peut également citer d'autres grands noms, tels que Joseba Beloki, Oscar Sevilla, Francisco Mancebo, Angel Casero, Igor Gonzalez de Galdeano ou encore Tyler Hamilton.
  • 2006 : Quatre jours après l'arrivée du Tour de France à Paris, les résultats d'un test mené une semaine auparavant, donnent un coureur positif aux testostérones. Il s'agit du vainqueur et maillot jaune, l'américain Floyd Landis[2].
  • 2007 : Le Tour de France 2007 est entaché par la révélation du cas de dopage du coureur allemand Patrik Sinkewitz lors d'un entrainement en juin 2007 et de la révélation de l'exclusion par sa fédération nationale du danois Michael Rasmussen. Il sera, par la suite, prié de quitter le Tour de France la veille de la 17e étape alors qu'il était maillot jaune provisoire du Tour. Le Kazakh Alexandre Vinokourov, 33 ans, leader de l'équipe Astana, a été contrôlé positif aux transfusions homologues samedi 21 juillet à l'issue du contre-la-montre individuel du Tour de France qu'il a remporté à Albi. Suite au contrôle positif de son coureur, la formation Astana dont il était le leader a décidé de quitter le Tour. Le coureur Italien, Cristian Moreni de l'équipe Cofidis a également été controlé positif mais à la testostérone lors de la 11ème étape du tour. L'équipe Cofidis est donc non partante pour la suite des étapes.
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Y
<br /> Il n'est pas utile pour un site de faire du copier:coller de wikipédia ca n'avance a rien<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Je viens de lire cet article et je le trouve très bien fait. On ne réalise pas assez aujourd'hui la place du dopage dans le sport et c'est bien dommage. Il n'y a pas que dans le cyclisme mais bien<br /> dans d'autres sports.<br /> Il devrait y avoir plus d'articles tels que celui la !<br /> Cordialement.<br /> <br /> Bonnet Amélie.<br /> http://twitter.com/ameliebonnet34<br /> <br /> <br />
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